Actualité

Moins d’Poubelles

Moins d’Poubelles 2560 1707 La Ville, au loin

*** Mercredi 25 juin 2025 à partir de 14h30 – Quartier du Pré Gentil à Rosny Sous Bois (93)

Coup de propre au Pré Gentil :

Une journée citoyenne pour un quartier plus propre et agréable à vivre

La question du cadre de vie, du tri des déchets et de la propreté des espaces publics est au cœur des préoccupations des habitant·es du quartier du Pré Gentil. Pour y répondre de manière collective, pédagogique et conviviale, Seine-Saint-Denis Habitat et la ville de Rosny-sous-Bois, avec le soutien des acteurs locaux, proposent un temps fort autour de ces enjeux :
« Coup de propre au Pré Gentil ».


🗓️ Au programme de cette journée engagée :

🧺 Le matin :

  • Parcours de ramassage de déchets dans le quartier, mené avec les enfants, les familles et les structures locales.

🎭 L’après-midi :

  • Sensibilisation au cadre de vie avec des ateliers participatifs en pied d’immeuble (tri, réduction des déchets, gestes du quotidien).
  • Temps forts artistiques et citoyens, avec notamment :

🎪 Spectacle : « Moins d’Poubelles » – Cie Les Crayons

Déambulations de rue drôles, poétiques et percutantes pour changer notre regard sur les déchets

Avec humour et décalage, trois comédiennes expérimentées investissent l’espace public pour interpeller les passants et les habitant·es sur nos habitudes de consommation et notre rapport aux déchets.

À travers saynètes clownesques et interventions spectaculaires, elles créent la surprise et déclenchent des échanges. Le spectacle aborde :

  • la surproduction d’emballages,
  • le gaspillage et l’obsession du « jetable »,
  • et la seconde vie possible des objets.

Le tout ponctué de micro-conseils distribués sur papier recyclé, issus de la vraie vie et à compléter avec les idées des habitant·es.

Une performance accessible à tous, qui mêle théâtre, humour, sensibilisation et intelligence collective – pour dire que réduire ses déchets, c’est possible, concret, et même joyeux !


Ce temps fort est une invitation à agir ensemble, à renforcer les liens dans le quartier et à construire un environnement plus propre, plus sain et plus solidaire.

Rejoignez-nous !

Faire parler les mots – bibliothèque éphémère

Faire parler les mots – bibliothèque éphémère 1000 874 La Ville, au loin

*** Du 24 mai au 27 septembre 2025 à Rosny Sous Bois (93)

Bibliothèques éphémères – Lectures, contes et musiques hors les murs

À l’occasion de Partir en Livre 2025, la grande fête du livre pour la jeunesse initiée par le Centre National du Livre, le collectif La Ville, au loin déploie ses bibliothèques éphémères à ciel ouvert.

Les artistes, auteurs et conteurs du collectif La Ville, au loin imaginent des moments de lecture partagée autour de la littérature jeunesse, du conte et des écritures contemporaines. Leur ambition : transmettre le goût des mots et du livre, éveiller la curiosité, et créer des instants de rencontre autour de la parole vivante.

Nos bibliothèques éphémères s’installent là où on ne les attend pas : dans les parcs, les jardins, au cœur des fêtes de quartier ou lors des rendez-vous estivaux des centres socioculturels. À l’ombre d’un arbre ou au coin d’une pelouse, ces bulles littéraires accueillent petits et grands pour des lectures à voix haute, des contes, des jeux de voix et des instants de musique, à savourer ensemble.

Programme en cours d’élaboration

*** Samedi 24 mai 2025 de 14H30 à 17H30 – Esplanade des commerçants Marnaudes, rue J. Offenbach, 93110 Rosny Sous Bois (93) – Dans le cadre de la fête du jeu organisée par FASOL

*** Samedi 07 juin 2025 de 14H30 à 17H30 – Rue des Sycomores, 93110 Rosny Sous Bois (93) – Dans le cadre de la fête du jeu organisée par FASOL

***Samedi 27 septembre de 14h à 17h – Cercle Boissière, 333, bd de la Boissière, 93110 Rosny Sous Bois (93)

***Samedi 27 septembre de 14h à 17h – Esplanade des commerçants Marnaudes, rue J. Offenbach, 93110 Rosny Sous Bois (93)

Résidence-mission à Montfermeil 2025 – Éveil en petite enfance

Résidence-mission à Montfermeil 2025 – Éveil en petite enfance 1000 664 La Ville, au loin

*** Année 2025 ***

Dans le cadre de sa politique ambitieuse en matière d’éducation artistique et culturelle, la ville de Montfermeil accueille pour le 2ème année consécutive, en 2025 une résidence-mission dédiée à la petite enfance.

Ce projet, pensé pour les enfants de 0 à 3 ans, leurs familles et les professionnel·les de la petite enfance, propose une immersion sensible et créative dans l’univers d’un·e artiste invité·e. Il place la création, l’écoute et le lien au cœur des premières expériences culturelles.

Une résidence pour éveiller les sens, les imaginaires et les liens

Durant plusieurs mois, les artistes du collectif de « La ville, au loin » sont invités à s’immerger dans les structures d’accueil de la petite enfance de Montfermeil – crèches, relais petite enfance, lieux de parentalité… – afin de proposer des rencontres, des ateliers, des explorations sensibles, et des temps partagés. Il s’agit d’éveiller les sens, de nourrir l’imaginaire, de créer des espaces de joie, d’émotion et de découverte à travers la pratique artistique..

Ce travail ne vise pas l’apprentissage d’une technique mais bien l’ouverture à un langage artistique, à la création spontanée, à l’expérience esthétique. En cultivant l’écoute, la curiosité et la surprise, ces moments nourrissent les enfants autant que les adultes qui les accompagnent.

Un projet au plus près des familles et des professionnel·les

La résidence favorise les échanges et la co-construction. Elle s’appuie sur une présence régulière de l’artiste dans les structures, mais aussi sur :

  • des temps conviviaux et intergénérationnels,
  • des ateliers parents-enfants,
  • des temps de formation et de réflexion partagée avec les équipes éducatives,
  • des temps de représentations de spectacles
  • et des temps publics de restitution qui valorisent les expériences vécues ensemble.

Un fil rouge tout au long de l’année

Tout au long de la résidence, le projet évolue, se transforme, se nourrit des rencontres, des rires et des découvertes partagées. Il est pensé comme une aventure collective, un tissage de gestes, de sons, de matières et d’émotions, qui laisse des traces durables dans les mémoires et les pratiques.

Un projet ancré dans le quotidien et la mémoire orale

Au fil des rencontres, une collecte de comptines a été lancée : chansons chantées à la maison, berceuses de différentes langues, jeux de doigts transmis par les familles ou les équipes. Ce recueil vivant et multiculturel valorise les voix du territoire et les petits trésors du quotidien.

Cette collecte donnera naissance à un livret illustré, conçu comme un objet de transmission et de lien. Il contiendra :

  • les paroles des comptines recueillies,
  • des QR codes pour écouter ou chanter à la maison ou à la crèche,
  • et des pistes pour prolonger l’expérience artistique avec les enfants.

Vivre son quartier aujourd’hui et demain

Vivre son quartier aujourd’hui et demain 1000 1277 La Ville, au loin

*** *** REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE – Du lundi 12 au dimanche 18 mai 2025 au centre Social du Pré gentil à Rosny-Sous-Bois (93)

*** REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE – Vernissage de l’exposition le vendredi 16 mai 2025 à 18H !!!

« Vivre son quartier aujourd’hui et demain » est un voyage d’écriture participative, tissé au coeur du Pré Gentil, qui prolonge l’aventure de « Mémoire », déjà riche des récits et des souvenirs des habitants.

Aujourd’hui, il s’agit d’ouvrir une porte nouvelle sur l’expression, pour laisser la parole à ceux qui peuplent quotidiennement ce quartier. Enfants, adultes et aînés y déposent leurs regards, leurs émotions et leurs rêves pour l’avenir, construisant ensemble une mémoire vivante, comme un fil tissé entre hier, aujourd’hui et demain.

Un projet qui traverse le temps et les générations

Chaque habitant devient l’artisan de son propre récit. À travers des ateliers d’écriture, chacun explore ce que représente le quartier pour lui, au fil des âges. Ce partage, bien plus qu’un exercice d’écriture, devient une rencontre, un dialogue entre les générations. Les souvenirs des anciens résonnent avec l’innocence des jeunes, les espoirs des uns nourrissent les rêves des autres.

Des textes à voir, des voix à écouter

Pour que ces récits se répandent et prennent vie, ils trouvent refuge au centre socioculturel du Pré Gentil, où ils s’offrent aux regards, mais aussi aux oreilles : des QR codes invitent à écouter les témoignages enregistrés sous forme de podcasts, où les voix des habitants, vibrantes et singulières, insufflent à chaque mot une dimension plus intime et plus profonde.

Un projet enraciné dans le territoire

Porté par Seine-Saint-Denis Habitat, ce projet est une invitation à renouer avec les liens du vivre-ensemble, à célébrer la parole de ceux qui font le quotidien du quartier. En rendant visibles et audibles leurs histoires, « Vivre son quartier aujourd’hui et demain » invite chacun à se réapproprier cet espace de vie, à partager les souvenirs du passé et à imaginer ensemble l’avenir du Pré Gentil, comme une promesse tissée dans la lumière du présent.

Cabane des 1000 premiers jours – Bibliothèque éphémère

Cabane des 1000 premiers jours – Bibliothèque éphémère 2560 1703 La Ville, au loin

*** De février à décembre 2025 aux Lilas et à La Courneuve (93)

Un lieu de vie pour accueillir les futurs et nouveaux parents et leurs enfants jusqu’à 3 ans

La cabane des 1000 premiers jours est un lieu imaginé par la PMI de Seine-Saint-Denis pour accueillir les futurs et les jeunes parents et les enfants de moins de 3 ans. Le Département souhaite inventer un nouveau lieu dans lequel les parents et les enfants sont accompagnés dans cette période très importante de la vie. Les professionnel·le·s du Département et des villes, les associations et tou·te·s ceux et celles qui participent à la santé des familles et au bien-être des parents pourront se réunir dans ce lieu.

Les cabanes des 1000 premiers jours sont une expérimentation pour inventer ensemble un nouveau lieu pour les enfants de moins de 3 ans et leurs parents : les maisons des 1000 premiers jours.

Nous sommes heureux d’y proposer nos bibliothèques éphémères !

Lorsque la météo le permet, la cabane des 1000 premiers jours s’installent dehors !

A l’espace Louise Michel, 38 Boulevard du Général Leclerc, Les Lilas (1er étage)

– Vendredi 14 février de 10h à 12h30 avec Olivier Lerat et Aurélie Vilette

– Lundi 31 mars de 10h à 12h30 avec Aurélie Vilette et Aurélia Labayle

– Vendredi 06 juin de 10h à 12h30 avec Aurélie Vilette et Xavière Le Coq

– Lundi 25 août de 10h à 12h30 avec Irène Seye et Aurélie Vilette

*** Autres dates à venir

A la Maison Pour Tous Aout Kéïta, 24 avenue du Général Leclerc, La Courneuve

– Mercredi 26 février de 10h à 12h30 avec Irène Seye et Aurélie Vilette

– Mercredi 26 mars de 10h à 12h30 avec Irène Seye et Xavière Le Coq

– Mercredi 07 mai de 10h à 12h30 avec Xavière Le Coq et Aurélie Vilette

– Mercredi 02 juillet de 10h à 12h30 avec Irène Seye et Aurélie Vilette

*** Autres dates à venir

Ce projet est soutenue et financé par le Département de la Seine Saint Denis

La raison du Minotaure

La raison du Minotaure 1280 812 La Ville, au loin

*** En cours de création 2025/026

*** A été en résidence du lundi 3 février au vendredi 7 février 2025, Le Petit Daviers – Cie LOBA à Angers (49)

Spectacle de conte musical – De et par Olivier Lerat (conteur / multi instrumentiste)

La raison du Minotaure aborde dans son arc narratif des thèmes qui peuvent questionner le public adolescent. Droit à la différence et l’inclusivité, notion de harcèlement, image et construction masculine .. etc…

Nous serons dans le cadre d’une première tentative pour restituer au mieux la proposition qui est en construction. Le retour d’un tel public me paraît essentiel pour sentir si cette matière mythologique qui devient ici symbole et allégorie peut les toucher et favoriser le débat sur ces questions. .

Texte de présentation:

Quand on nait moitié taureau , moitié humain … ça fait tâche sur la photo de famille. 

Faut il en perdre la tête ? ou suivre coûte que coûte cette histoire dans son labyrinthe ?

La raison du Minotaure est un seul en scène musical et rythmé qui visite tour à tour, le dedans et le dehors du mythe et de ses traces.

Si on se perd faut suivre le fil , faut suivre le fil …

Extrait :  

Tout commence par mon slam :

« MAIS DE QUEL BOIS JE SUIS FAIT ?

JE POUSSE COMME TOUS LES FILS

J’IMPLORE LES FORÊTS POUR QUE MON ETRE S’ACCOMPLISSE

MAIS DE QUEL BOIS JE SUIS FAIT ?

JE POUSSE UN PEU FRAGILE

J’IMPLORE LES NUÉES

POUR QUE MON RÊVE SOIT MON EXIL »

Mythe du Minotaure

L’histoire se passe Crète, une ile au large de la Grèce. 

Poséidon, le dieu de la mer a été contrarié par le roi Minos, souverain de cette île.

Pour se venger du roi Minos, Poseidon va jeter un sort à la femme de Minos, Pasiphaé pour qu’elle tombe amoureuse d’un Taureau. De cette relation contre nature va naitre un enfant, le Minotaure, étrange créature qui a une tête de taureau et un corps d’homme.

Minos est déshonoré et pour cacher le Minotaure, il fait construire un labyrinthe ou sera enfermé ce fils maudit.

Pour le nourrir, Minos fera régulièrement venir d’Athènes, cité avec laquelle il est en guerre, un groupe des jeunes gens (7 jeunes filles et 7 garçons) qui sera sacrifié au monstre. 

C’est Thésée, un Héros Athéniens qui va vouloir mettre fin à cette malédiction. 

Il promettra à Egée son père, le roi d’Athènes de tuer le Minotaure. 

C’est à son arrivée sur l’ile de Crète avec le groupe de jeunes gens qu’ il rencontra la princesse Ariane, la fille de Minos. 

Ariane tombe amoureuse de lui et lui propose de l’aide dans cette entreprise dangereuse. 

Elle lui donnera une pelote de fil qu’il pourra accrocher et dérouler pour pouvoir retrouver le chemin du retour après son entrée dans le labyrinthe . 

Grace à ce fil, Thésée pourra aller au coeur du labyrinthe pour affronter et peut être tuer le Minotaure. 

« Les notions de différence et de quête d’identité étaient déjà apparus dans mes premières tentatives d’écriture solo. Dans le premier spectacle seul en scène que j’ai créé en 2009 « Un Type Tape », j’abordais déjà ces sujets, à travers le parcours d’un enfant autiste qui découvre la musique et le son pour communiquer avec les autres. Comment acceptons nous nos faiblesses, nos différences nos spécificités ? Comment arrivons nous à nous construire avec et contre l’autre ?A l’aune d’une société où l’importance de l’image et du groupe est considérable et vient altérer notre rapport à la réalité, il me semble que parler de cette figure du Minotaure peut raisonner pour différents publics. Je suis père de pré-ado (Fille de 12 ans et Garçon de 14 ans), et la période de l’adolescence évoque pour moi l’émergence des premières révoltes, de la construction identitaire et le rapport difficile à sa propre image. J’ai senti l’intérêt de rapprocher mon parcours de père et d’ancien adolescent à cette figure allégorique du Minotaure. Fort de mon expérience du labo et de l’envol, j’aimerai continuer mon travail d’écriture au plateau en confrontant plusieurs points de vue : le récit du Minotaure, la figure du héros (avec Thésée) et mon propre parcours d’adolescent.

Dans mon processus d’écriture, je m’efforcerai de mettre en lumière les antinomies qui jalonnent ce mythe pour alimenter la conception dramaturgique de mon récit : Entre besoin de liberté et besoin de reconnaissance. Entre questionnement intérieur (figure du labyrinthe) et pulsions primaire. Entre inné et acquis. Pour converger vers une question plus générale: Comment révéler et accepter notre vrai nature ? Il me semble important de pouvoir adresser ce type de proposition aux ados et prés ados (à partir du CM1) et de les interroger sur leurs droit à la différence. Utiliser le conte comme un ode à la créativité et l’émancipation. »

LA PLACE DE LA MUSIQUE :

« J’aimerai prendre un temps d’exploration de la musique sur plusieurs axes. J‘utiliserai sans doute des instruments sur certains passages du récit comme une seconde voix, un partenaire de jeu, une matière galvanisante pour travailler l’énergie. Un moyen de nommer l’indicible ou d’ouvrir de nouveaux espaces de liberté. J’aimerai pour cela m’ immerger dans deux types de musique : -la musique de transe (Gnawa, soufi) où le son et la répétition invite à se transcender. Et – le courant free Jazz (Ornette Coleman, Sunny Murray), musique de contestation pour jouer sur les différentes nuances de la révolte. Le son pourra aussi apparaître comme sous forme de matière sonore et sound design à certains moments, évoquant le monde utérin. Comme un passage vers la psyché, le sensoriel et l’inconscient. Pour cela j’aimerai éprouver un système d’amplification et de filtres assez simples , pour re-créer ces sons et perceptions de la période pré-natales. Est ce que le Minotaure entendait le son des batailles , de la colère de son père ou la voix caressante de sa mère ? Au niveau musical, plusieurs pistes de travail seront à éprouver : -L ‘utilisation d’un seul instrument : la batterie, pour son rapport à l énergie et ses possibilités scénographiques (elle peut se fragmenter, se démonter et créer des espaces changeant). A voir la pertinence d’une forme circulaire ou frontale. -Utiliser différentes couleurs instrumentales : looper, kalimba, accordéon, clarinette. Les choix sont encore à définir.

Y est-tu ? M’entends – tu ?

Y est-tu ? M’entends – tu ? 2560 1920 La Ville, au loin

***En cours de création 2025/2026*** – Spectacle musical très jeune public par le duo 2 si 2 la

Dans le cadre d’une résidence-mission pluriannuelle « Art, culture, petite enfance et parentalité » – Montfermeil

De et par Olivier Lerat (conteur / multi instrumentiste) et Aurélia Labayle (Comédienne / saxophoniste) / Mona Guerry (plasticienne)

Il nous semblait essentiel de travailler avec le jeune public pour mettre en jeu la notion d’ouverture à l’autre que nous chérissons dans notre pratique artistique. Le musicien est régulièrement confronté à un double défi : être à l’écoute de sa propre voix et se rendre disponible pour écouter et jouer avec la musique de l’autre. Pour le très jeune public qui est dans l’accueil et la découverte permanente du monde, la notion intérieur / extérieur est un sujet important. Dans ses différentes phases de sociabilisation, l’enfant découvre son rapport changeant à l’espace. Son propre espace intérieur et l’espace qu’il partage avec l’autre. Ce va-et-vient se place au coeur de sa future construction et continuera à nourrir son parcours tout au long de sa vie. Nous sentons que notre pratique de musicien nous donnera un premier point de vue sur cette question. Ainsi nous aimerions explorer l’axe sensoriel de la communication. Le son de la voix, le rythme et la musique du corps et tous les paramètres d’échange non verbaux qui sont en jeux très tôt dans notre apprentissage des échanges sociaux. Il nous paraît opportun d’explorer ces notions de manière décalée dans un spectacle où la poésie et l’humour mettraient en lumière ce défi permanent : La question de l’altérité, du proche, du lointain, du droit à la différence, du sonner juste, du sonner faux, du sonner ensemble… « comment entendre et se faire entendre ?« 

Une future création qui se nourrit d’une expérience de terrain

Relation son / communication : Le son comme vecteur de rencontres et d’émotions, l’écoute de l’autre comme apprentissage nécessaire. La notion de question-réponse, d’empathie et de silence.

La musicalité de la langue : Exploration autour de la langue : des premiers sons dans le babille à la découverte du langage ; enregistrement et déstructuration de la langue.

La langue des signes comme apprentissage d’un échange : Exploration de la langue des signes : le travail et la formation d’Aurélia Labayle sur la langue des signes apportera un autre appui important. Corps et gestes signifiants mettront en lumière les enjeux de l’échange et de l’altérité. L’iconicité du signe comme accès à l’expression et la compréhension deviendra pour nous un terrain de jeu partagé.

Pistes de scénographie et d’appui de jeu : Nous aimerions exploiter nos instruments de musique (saxophone, accordéon, guitare) comme matière vivante de notre scénographie. Les instruments de musiques pourront parfois être détournés et transformés. La guitare deviendra castelet par un système d’aimants et d’habillage. Le saxophone et l’accordéon seront aussi des paysages et des lieux de rencontres pour nos bestiaires imaginaires. Le trait et la trace seront un axe d’exploration conjointement à la langue des signes. Comment le geste fait trace dans le corps et par le trait.

Nos volontés – Héritages en partage (Rosny Sous Bois)

Nos volontés – Héritages en partage (Rosny Sous Bois) 1000 666 La Ville, au loin

Ateliers seniors : Écriture et Oralité

*** Du 01 octobre 2024 au 31 décembre 2025 au Cercle Boissière et au CSC des Marnaudes à Rosny Sous Bois (93)

🎯 Objectifs du projet

Avec cette nouvelle création, Nos volontés – Une journée dans les limbes, « La Ville au Loin » poursuit son travail de transmission de récits personnels et collectifs, en collaboration avec l’autrice et metteure en scène Irène Seye.

Ce projet artistique et participatif a pour but de :

  • Valoriser la parole des habitant·es de Rosny-sous-Bois ;
  • Explorer les thèmes universels du deuil, de la mémoire, de l’héritage culturel et familial ;
  • Créer des passerelles entre des générations et des cultures par le biais du théâtre, de l’écriture et de la mise en récit.

📚 Une pièce au cœur du projet

Résumé de la pièce :
Dramane est mort hier. Dans sa maison de banlieue, il flotte encore. Sa famille doit décider : rapatriement au Sénégal ? Enterrement musulman ? Laïque ? Les tensions émergent, les secrets de famille aussi. En parallèle, Dramane, dans l’entre-deux, tente de dialoguer avec ses proches. Des lions apparaissent, des souvenirs surgissent. Le surnaturel côtoie le quotidien.

Lauréate de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques (Artcena), cette œuvre d’Irène Seye aborde la transmission, l’afro-descendance, les non-dits, l’héritage, les fantômes du passé — et ceux du présent.


🧩 Un projet en plusieurs volets

✍️ Ateliers participatifs

  • Écriture, improvisation, lectures à voix haute
  • Collecte de récits de vie autour des thèmes de la pièce : cérémonies familiales, souvenirs d’enfance, héritage, transmission.
  • Travail autour d’objets, de l’espace, de la parole — avec des mises en scène, lectures, jeux d’expression.

Quelques questions qui guideront les ateliers :

  • Quel est votre plus ancien souvenir de cérémonie ?
  • Faut-il savoir d’où l’on vient pour savoir qui l’on est ?
  • Peut-on choisir ce que l’on hérite ?

📖 Explorations littéraires

Lecture de textes en écho à la pièce :

  • La plus secrète mémoire des hommes – Mohamed Mbougar Sarr
  • Pas pleurer – Lydie Salvaire
  • Aïe, mes aïeux ! – Anne Ancelin Schutzenberger
    …et d’autres encore.

🎭 Moments de rencontre

  • Participation à des lectures publiques avec des comédiens professionnels ;
  • Restitution finale du travail des participant·es (spectacle, banquet, discussion).

The Babel Tour Theater

The Babel Tour Theater 1000 705 La Ville, au loin

« La ville, au loin » propose aux familles du CSC des Marnaudes de vivre une aventure avec une compagnie associée à notre collectif : LE THÉÂTRE DU CARAVANSÉRAIL

Le projet se nomme : The Babel Tour Theater


C’est l’histoire d’une famille d’artistes de théâtre : EstelleMansour & leur fils de 12 ans, Ismaël. Ils viennent d’entreprendre un long voyage autour du monde dans l’objectif de jouer un spectacle devant des publics dont l’accès au théâtre demeure difficile voire inexistant. Le spectacle de ces trois baladins, ISMAËL IN PARIS raconte l’histoire d’un jeune adolescent qui, pour fuir un cocon familial trop pesant, va découvrir un Paris dans lequel il tentera de trouver sa liberté.

Le pari est lancé : 28 pays, 50000 km, 12 mois, un van aménagé de 4m2 taillé pour l’expédition, afin de rencontrer les publics les plus éloignés. Ils n’en sont pas à leur première aventure ! En 2017, ils partaient à Téhéran en passant par la Finlande et de nombreux pays de l’Est pour jouer SCUOLA, leur premier spectacle, dans 35 écoles.

Le départ s’est effectué le 15 août 2024 et il va durer 1 année !

Une rencontre en visio aura lieu avec Estelle, Mansour et Ismaël au CSC Les Marnaudes lors du festival des solidarités 2024 prévu le 30 novembre 2024 à 15H.

Le spectacle ISMAËL IN PARIS sera joué à leur retour, lors du festival des solidarités 2025 !

Ça va se dire !

Ça va se dire ! 1000 1000 La Ville, au loin

Atelier Slam autour de la poésie musicale engagée

*** Du 10 au 14 mars 2025 – Collège Camille Claudel – Villepinte (93)

*** Avec Olivier Lerat

ÇA VA SE DIRE ! est une rencontre autour de la poésie engagée, celle d’hier et d’aujourd’hui. 

À travers les écrits passés de la résistance et des formes poétiques plus contemporaine (Slam, Spoken word), nous voulons inviter les collégiens à s’exprimer sur leurs luttes actuelles et les combats qui les traversent.

Se nourrir de la parole passée,  

Faire émerger, en résonance, la parole intime, en découvrir l’immédiateté, se mettre en chemin sur nos voix pour écrire et se décrire ….

La musique sera pour nous un appui important pour libérer une parole organique, jaillissante. 

Accompagnés parfois en Live par l’intervenant et ses instruments, les textes de chacun pourront, s’ils le souhaitent prendre d’autres chemins d’expression que la voix nue.

Ce parcours s’articulera autour de trois grands axes d’exploration : Le mot, le rythme et le corps. 

Pour répondre au mieux à l’organisation de l’équipe enseignante, le projet peut se dérouler sous la forme de séances hebdomadaires de 2 heures ou, sous forme de stage, sur un temps fort d’une semaine environ. Il est aussi envisageable de mêler les deux formules : une série d’ateliers hebdomadaires suivis d’un temps fort d’une ou deux journées. 

Les séances sont toujours conçues en lien avec la programmation des professeur.e.s qui accompagnent le projet. 

Les séances permettront d’expérimenter différentes pratiques artistiques au service de cette parole slamée : 

– Mise en espace et lecture à voix haute

– Rythme et musicalité

– Écriture à consignes et composition improvisée

MISE EN ESPACE ET LECTURE À VOIX HAUTE

Nous prendrons un temps pour la lecture à voix haute de textes simples sélectionnés en fonction du groupe d’élèves et de la classe : travail sur l’oralité, la sonorité des mots et leur musicalité. 

Pour cela nous nous appuierons sur des exercices d’échauffement, d’expression, d’engagement de la voix, mais aussi sur l’engagement du corps, du geste et du rythme intérieur. 

Cette pratique de mise en voix s’exercera également avec leur production issus des ateliers d’écriture ou avec la parole improvisée. Nous utiliserons des techniques de parole collage, seul ou à deux. Pour cela nous partons de thèmes ou d’images (peintures, photos d’artistes ou images de presse), sources d’inspiration qui amèneront les élèves à raconter, histoires et anecdotes mais surtout ouvriront l’imaginaire. 

Les mots, seront abordés comme matière sonore et sensorielle au service de l’idée et de la construction d’images poétiques.

Nous prendrons, un temps pour le travail dans l’espace, et le travail de chœur pour sentir la force du mouvement, des présences, face à un public. L’enjeu est de garder l’attention du public, utiliser la répétition scandée ou murmurer à plusieurs pour être porté par la confiance du groupe. 

LA MUSIQUE – LE RYTHME

Nous aborderons le rythme à travers les percussions corporelles. 

La pulsation, le temps, le silence qui sont des outils sous-jacents à toute adresse et forme poétique. Ils seront nos partenaires d’écriture pour sculpter la parole. Nous passerons par le corps pour mieux comprendre les notions inhérentes à l’écriture du slam : répétition, rupture, tension et résolution. Quelques corpo-rythmes seront partagés pour accompagner et mettre en lumière la parole.  À l’instar du Gumboots sud-africain ou du Haka Maorie, la percussion corporelle peut porter la révolte et la contestation.

ÉCRITURE  

Nous parcourons de manière conjointe certains textes de la poésie engagée du XXème siècle ainsi que des textes plus contemporains pour mettre en lumière des techniques d’écriture et d’expressions poétique ; allitération, assonances, rimes intérieures, autant de pistes à explorer pour s’essayer à l’écriture de manière ludique. Nous utiliserons des jeux et des contraintes d’écriture pour faire émerger une parole aiguisée et poétique. Cet atelier s’adresse à tous les élèves de collège, quel que soit leur niveau de scolarité.

Un temps d’écriture à la table guidé par l’intervenant sera proposé.  

Les textes produits seront partagés, et certains enregistrés. 

HÉRITAGE et RÉSONANCE

Explorer la parole poétique engagée comme un héritage commun toujours en mouvement amènera les élèves à identifier des sujets émancipateurs pour eux-mêmes.  

Nous ouvrirons également ce thème à celui de la mémoire de nos aïeux. 

Qu’en est-il des combats de nos parents ? 

Nous proposerons aux élèves de questionner (et d’enregistrer sous formes de portrait chinois par exemple) les témoignages de leurs parents ou famille sur les notions de révolte et résistance et ainsi créer des résonances pour nourrir nos productions.

L’année 2025 marquera les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale permettant de mettre un terme à l’occupation et à la barbarie nazie. 

L’année 2025 est ainsi l’occasion de revenir sur l’engagement de nos ainé́·e·s en faveur des libertés et de l’égalité́ des droits pour toutes et tous, et de donner à voir la façon dont ces luttes et ces principes s’incarnent et se perpétuent dans nos sociétés contemporaines. 

RÉFERENCES

Nous proposerons des auteurs issus de la période de la résistance de la 2nde guerre mondiale qui se sont battus en mots et écriture, tel que les poètes qui ont participé à « l’Honneur de poètes » publié en 1943 avec entre autres Paul Éluard, René Char, Robert Desnos… Poètes souvent issus du surréalisme qui ont donné à la langue poétique une grande liberté. Nous irons également découvrir des Slameurs contemporains comme Frédérique Nevchéhirlian ou Gaël Faye qui travaillent la langue contemporaine et propose dans la parole slamé l’énergie de la poésie et les sujets d’engagements d’aujourd’hui.

Ça va se dire est financé par le Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de son dispositif Micaco – « La Culture et l’Art au Collège » pour l’année scolaire

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